L’année est plus que bien entamée, je n’ai réussi à écrire qu’une seule critique et les bilans mensuels ou bimestriels sont passés à la trappe. C’est n’importe quoi. Pourtant, j’ai toujours envie d’écrire sur le blog et j’ai plein d’idées d’articles mais les brouillons s’accumulent.
J’ai beaucoup de mal à m’y mettre sérieusement cette année. Je suis pris de procrastination aigüe. La solution ? Faire comme en septembre dernier, prendre sur moi pour écrire quasi d’une traite un gros pavé regroupant mon avis sur plusieurs saisons vues depuis janvier. Sauf qu’un gros pavé, c’est pas toujours agréable à lire et comme je pense à vous et à votre bien, je me suis limité pour cette fois à un article sur seulement trois saisons.
Non ! C’est pas parce que j’ai eu la flemme de continuer une fois arrivé à la moitié de l’article…
Brooklyn Nine-Nine – saison 7 – Contient des spoilers
La saison 5 se terminait sur le mariage d’Amy et Jake. Ce mariage, beau et drôle comme sait l’être la série, a bien failli être la conclusion de Brooklyn Nine-Nine mais quelques jours après son annulation par la Fox, NBC annoncait reprendre la série pour une saison 6 de 13 épisodes (augmentée à 18 ensuite). Joie. Bonheur. Félicité. Oui sauf que la saison 6 a été une petite déception. Pour moi, en tout cas.
Est-ce le changement de network ou l’après mariage, que l’on pouvait tout à fait considérer comme une fin parfaite pour la série, mais B99 a eu bien du mal à rebondir et à rester aussi drôle et pertinente qu’elle l’était. Quelque chose ne fonctionnait plus aussi bien et je me marrais moins devant la plupart des épisodes. Au point de presque regretter son sauvetage…
Cette saison 7 de 13 épisodes avait donc, pour moi, la difficile tâche de faire oublier la précédente en revenant au niveau qu’elle avait auparavant. Pas simple et pourtant elle y arrive très bien en oubliant les grosses intrigues policières et politiques pour revenir à l’essentiel, le couple Amy/Jake. Ce sont bien eux le ciment de la série. Après le mariage de la saison 5, on passe à l’étape suivante, l’envie de bébé, la grossesse et l’accouchement dans le final de la saison. Bon tout ça a sans doute été un peu contraint par la grossesse de l’actrice Melissa Fumero, interprète d’Amy mais ça s’intègre bien dans l’histoire et surtout ça fait du bien à la série avec des épisodes très drôles comme le 6 (les tentatives du couple pour avoir un bébé), le 10 (la révélation du sexe du bébé) et forcément le 13 (l’accouchement).
En plus de ça, on a eu un très bon début de saison avec l’ajout le temps de quelques épisodes de l’excellent personnage de Debbie (espérons qu’elle revienne), le retour de Pimento en mode Memento ou Dory, un enterrement de vie de garçon pour Doug Judy, un super épisode avec J.K. Simmons en guest et un casse d’Halloween/Saint Valentin/Pâques de folie menant à la consécration de Rosa ❤
Brooklyn Nine-Nine reste une de mes sitcoms préférées. Hâte de découvrir la saison 8 avec Amy et Jake dans leur rôle de parents, Charles en tonton gaga et Rosa en super tatie 😀
Note : 8/10
Emergence – saison 1 – Contient quelques spoilers sur les premiers épisodes
Je suis immédiatement tombé sous le charme de cette petite série de science-fiction.
Un accident d’avion, beaucoup de choses étranges, du mystère, sans doute un complot. Emergence avait tout l’air, dès les premiers épisodes, d’être un nouveau Manifest mais très vite, à partir de l’épisode 3 ou 4, la série nous donne beaucoup de réponses (notamment sur ce qu’est Piper) et met un peu de côté tout l’aspect suspense/mystère pour se concentrer sur Piper, son origine, les phénomènes inexpliqués qui gravitent autour d’elle et toutes ces personnes qui cherchent à mettre la main sur elle. Finalement, on se retrouve plutôt face à une série ressemblant à Kyle XY pour celleux qui s’en souviennent avec cette petite fille pas réellement humaine qui découvre ce qu’elle est et s’intègre à sa nouvelle famille.
C’est pas toujours très subtil ou bien écrit et on ne nous épargne pas certains poncifs du genre mais ce n’est pas très grave. Emergence est une série de science-fiction légère, quasi familiale (certains concepts peuvent peut-être perdre les plus jeunes) que j’ai pris énormément de plaisir à suivre.
Tout ça est en grande partie dû à ses personnages et à son casting. J’ai eu un vrai coup de cœur pour l’actrice principale, Allison Tolman (Jo) que je ne connaissais pas. J’ai été très content de revoir Owain Yeoman et c’était assez marrant de l’entendre reprendre son accent gallois qu’il avait effacé pour le rôle de Rigsby dans The Mentalist. La petite Alexa Swinton est incroyable dans le rôle de Piper, pouvant à la fois être adorable et un peu flippante. Puis c’est toujours un plaisir de retrouver Donald Faison, Terry O’Quinn ou encore Enver Gjokaj.
La saison ne compte que 13 épisodes, c’est parfait, l’intrigue ne s’étire pas trop et à la fin de la saison, on a toutes les réponses et même une vraie conclusion si on oublie les 2 dernières minutes servant à teaser une suite. Pour l’instant, le sort de la série n’a pas encore été décidé mais j’espère vraiment qu’Emergence ne rejoindra pas la longue liste des bonnes séries que j’affectionne et qui ne dépassent pas la saison 1…
Note : 7/10
Evil – saison 1 – Sans spoilers
« À la demande de l’Église, une psychologue médico-légale sceptique, un prêtre en formation et un charpentier enquêtent sur de prétendus miracles, possessions démoniaques et autres phénomènes inexpliqués. » – synopsis betaseries
Petit feeling X-Files en lisant ça qu’on retrouve également pendant certains échanges entre les personnages et c’est pas désagréable du tout mais Evil c’est bien plus que ça.
Tout au long de ses 13 épisodes, cette saison 1 joue avec nous et nos certitudes. La série ne nous dit jamais vraiment ce qu’il en est. Est-ce qu’on est face à du surnaturel, à des problèmes scientifiques, médicaux ou à de « simples » tueurs ? C’est constamment sur le fil et c’est sans doute ça qui rajoute au malaise que l’on peut ressentir parfois. Mais le malaise n’est pas toujours suffisant et plus d’une fois, Evil n’hésite pas à basculer dans l’horreur totale. Elle s’amuse avec nos angoisses, avec le glauque, le malsain, l’étrange et même des sujets d’actualités tout aussi dérangeants que l’occulte. La série pourrait bien donner quelques cauchemars à certain.e.s. En tout cas, cette première saison était brillante et il n’y a plus qu’à espérer que ce soit également le cas pour la suivante.
Au niveau du casting, Katja Herbers (la psychologue Kristen Bouchard) est mon second coup de cœur pour une actrice cette saison. Comme pour Allison Tolman d’Emergence, je ne la connaissais pas avant Evil et j’ai tout de suite été conquis par son jeu. Elle est géniale et sans son talent, la série ne fonctionnerait pas aussi bien (oui, c’est souvent le cas mais je voulais le préciser). Mike Colter et Michael Emerson sont tout aussi fabuleux et m’ont aussitôt fait oublié leurs rôles précédents (Luke Cage pour le premier et Harold Finch dans Person of Interest pour le second). Le personnage de Leland Townsend est flippant. Peut-être plus que George.
Note : 8/10
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Une comédie, une série de science-fiction et un thriller fantastique. C’est pas mal pour commencer ce nouveau format (au nom pas du tout original mais que j’aime beaucoup) très inspiré de mes bilans mensuels. La seule vraie différence est que j’abandonne définitivement toute notion de régularité. Ce type d’article reviendra donc selon mon envie ou mon besoin de faire du vide dans mes brouillons de critiques. J’ai encore du stock ^^
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