[Épisode par épisode] Modern Love – Saison 1

Lundi soir, je parcourais le catalogue Prime Video à la recherche d’une petite série à regarder. Oui, j’ai une liste longue comme le bras de séries à commencer, continuer ou terminer mais sur le moment, rien ne me tentait vraiment et ça sentait bon la soirée de merde à chercher pendant des heures sans trouver. Heureusement, je suis tombé sur Modern Love avant qu’il soit bien trop tard pour lancer le moindre épisode

Modern Love est une anthologie sur les relations amoureuses créée par John Carney (réalisateur des films New York Melody et Sing Street) et inspirée par une rubrique hebdomadaire du New York Times. Quand la série est sortie l’année dernière, j’étais assez intéressé, le format anthologique me plait toujours, quelque soit le genre et le casting est plutôt cool, mais jusque là, je l’avais totalement l’oublié… Trop de séries. Pas de mémoire.

J’ai passé un bon moment devant cette première saison que j’ai regardé en un peu moins de 24h (vive le format 30 minutes et le télé-travail) et j’ai juste envie de partager avec vous mon avis sur chacun des 8 épisodes alors forcément ça peut contenir des spoilers. Et à la fin, comme toujours, un petit bilan qui lui est sans spoilers.

— S01E01 When the Doorman Is Your Main Man —

Casting : Cristin Milioti, Laurentiu Possa

Modern Love commence doucement avec cet épisode moyen mais il donne le ton de la série. Il sera question d’amour sous toutes ses formes, pas seulement l’amour dans le couple et il faudra s’attendre à ce que la série joue sur le registre de l’émotion. Je n’ai pas grand chose de plus à dire sur ce premier épisode, pas désagréable mais pas mémorable.

Par contre, quel plaisir de retrouver Cristin Milioti que je n’avais pas revu depuis How I Met Your Mother et j’avoue avoir bêtement souri en entendant que l’un des mecs qu’elle rencontre s’appelle Ted, ça ne sert à rien, il y a peu de chance pour que ce soit un véritable clin d’oeil mais ça m’a suffit ^^

— S01E02 When Cupid Is a Prying Journalist —

Casting : Dev Patel, Catherine Keener, Caitlin McGee, Andy Garcia

Le créateur d’une appli de rencontres (Dev Patel) raconte à une journaliste (Catherine Keener) son grand amour. Le couple qu’il forme avec Caitlin McGee est très mignon, j’ai beaucoup aimé leur rencontre et leur premier rendez-vous. C’est d’autant plus triste de les voir se séparer (alors que ça ne fait que 15 minutes qu’on les connait) mais cela amène une seconde moitié d’épisode encore meilleure.

C’est au tour de la journaliste de se confier sur son grand amour remontant à plus de 15 ans et comment cet homme qu’elle ne pensait pas revoir est réapparu dans sa vie. C’est très beau de les voir comme ça discuter, replonger dans leurs souvenirs et constater qu’ils s’aiment toujours malgré le temps qui a passé. C’est plein de tendresse. Catherine Keener et Andy Garcia sont très touchants (ce mot reviendra plusieurs fois tout au long de cet article).

Verdict, un joli couple en première partie, une jolie histoire en seconde et une jolie conclusion. Bref, un joli épisode.

— S01E03 Take Me as I Am, Whoever I Am —

Casting : Anne Hathaway, Gary Carr, Quincy Tyler Bernstine

Cet épisode est surprenant à plus d’un titre. Le début m’a un peu déstabilisé, je ne m’attendais pas du tout à voir une comédie musicale au milieu d’un supermarché mais c’est beau et ça donne le sourire. Un épisode tout en légèreté, ça fait du bien.

Sauf que ça ne dure pas. Le personnage d’Anne Hathaway est bipolaire et après avoir vu l’un de ses très bons moments, on découvre l’un de ses mauvais. 30 minutes, c’est sans doute trop court pour bien représenter une telle maladie et je suis incapable de dire si l’épisode est juste à ce niveau mais c’est un très bon épisode. Très touchant. Anne Hathaway est fabuleuse. Et j’ai beaucoup aimé la conclusion.

— S01E04 Rallying to Keep the Game Alive —

Casting : Tina Fey, John Slattery, Sarita Choudhury

L’épisode le plus faible de la saison. Tous les autres épisodes arrivent à nous faire éprouver de la sympathie ou de la tendresse pour leurs personnages. Ici, rien. Ils sont même pas chiants ou détestables. C’est juste qu’on se fout de leur couple.

— S01E05 At the Hospital, an Interlude of Clarity —

Casting : Sofia Boutella, John Gallagher Jr.

Un premier rendez-vous qui s’annonçait pas trop mal dérape et finit à l’hôpital. Avec un point de départ pareil, il aurait été facile de faire de cet épisode une pure comédie digne de sitcoms comme How I Met Your Mother ou New Girl mais ce n’est pas le genre de Modern Love. Non, à la place, on nous offre une belle histoire sur deux personnes qui apprennent à vraiment se connaitre, plus que si le rencard s’était bien terminé, avec toujours cette petite touche d’émotion. Je crois que c’est mon épisode préféré. Le duo d’acteurs fonctionne à merveille, on sent une réelle alchimie entre eux. J’aurais aimé resté plus longtemps avec eux, le temps d’une petite saison de 5-6 épisodes ou d’un film.

Sofia Boutella ❤

— S01E06 So He Looked Like Dad. It Was Just Dinner, Right? —

Casting : Julia Garner, Shea Whigham

Tout est dans le titre. Une jeune femme de 21 ans flashe sur l’un de ses collègues, un homme d’âge mûr qui lui rappelle son père ou plutôt la figure du père… Il l’invite à dîner chez lui. Elle veut se convaincre elle même que c’est pas un rendez-vous et qu’il n’y a rien de bizarre mais c’est bien un rendez-vous. Et ça devient un peu plus bizarre quand elle lui demande de faire comme si il était son père (le sien étant mort quand elle était gamine). Rien de malsain dans sa demande et ses attentes, elle a juste besoin d’un père sauf que lui à clairement d’autres intentions…

Bref, épisode très étrange et gênant.

— S01E07 Hers Was a World of One —

Casting : Olivia Cooke, Andrew Scott, Brandon Kyle Goodman, Ed Sheeran

Un couple gay qui veut adopter, une jeune femme sans abri qui souhaite faire adopter son futur bébé et la rencontre de deux mondes. L’épisode est amusant. J’ai beaucoup aimé la fin avec l’accouchement et la discussion d’un des deux papas avec la petite pour lui expliquer pourquoi sa maman est toujours sur la route.

— S01E08 The Race Grows Sweeter Near Its Final Lap —

Casting : Jane Alexander, James Saito

Pendant qu’elle se prépare pour l’enterrement de celui qu’elle aime, elle se souvient de leur histoire débutée quelques mois/années plus tôt… Ok, à croire que ce dernier épisode avait pour but de me faire pleurer. Avec les flashsbacks et la musique qui accompagne le tout, j’ai eu un sentiment très proche de celui que me procure l’intro de Là-Haut. En moins fort mais ça a fait son petit effet sur moi. Même si c’est triste, c’est agréable de voir l’amour à 70 ans traité d’une belle manière comme celle-là.

Après ces quelques larmes, la saison m’a rendu le sourire en faisant se croiser rapidement les différents personnages des huit épisodes. L’occasion de revoir certain.e.s à un moment important de leurs vies, au début de leurs relations ou bien pour nous offrir une petite conclusion. C’est un très bon final pour faire le lien entre toutes ces histoires. 

— Bilan de la saison —

Dès qu’il s’agit d’une anthologie, on sait que tous les segments ne se vaudront pas et on ne peut qu’espérer qu’il y ait plus de bon que de mauvais. C’est le cas avec Modern Love. Sur les huit épisodes, cinq sont au dessus et parmi ces cinq-là, trois sont excellents. De quoi ressortir de cette première saison amplement satisfait. Je regarderai le saison 2, c’est sûr. Je suis même assez curieux de connaître le casting et j’ai aussi l’espoir de peut-être revoir certaines des personnages, même en coup de vent, en tant que seconds rôles, ce serait bien.

Note : 7/10

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Une réponse à « [Épisode par épisode] Modern Love – Saison 1 »

  1. J’ai exactement le même avis sur chacun des épisodes !
    J’ai beaucoup aimé l’épisode avec Anne Hathaway, je l’ai trouvé très douée pour rendre ce personnage attachant en si peu de temps. J’ai beaucoup aimé le premier aussi, mais surtout parce que j’aime énormément Cristin Miloti. J’ai trouvé que son duo avec le portier fonctionnait très bien.
    Et quel ennuie avec l’épisode 4, pourtant avec Tina Frey généralement on est plutôt sur de l’humour …

    Aimé par 1 personne

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