Mi-février, Prime Video a enfin ajouté la quatrième et dernière saison de Mr. Robot à son catalogue. C’était l’occasion pour moi d’enfin reprendre et finir cette série dont j’avais bien aimé les deux première saisons.
Reprendre une série comme Mr. Robot trois ans après avoir vu la saison 2 n’a pas été simple. Je me souvenais plutôt bien de la saison 1, sans doute grâce à son fameux twist, par contre de la saison 2, je me rappelais surtout de l’épisode sitcom et de quelques bouts de l’histoire. Après le previously on et la lecture d’un gros résumé, je me suis replongé dedans.
J’ai repris la série car les deux dernières saisons étaient maintenant disponibles. Je l’ai dit, j’avais apprécié les deux premières, pourtant la série ne me manquait pas plus que ça, je ne ressentais pas un besoin fou de continuer la série. Le but était avant tout de la finir par curiosité et complétion, je n’espérais pas plus que passer un bon moment. Maintenant que j’ai terminé Mr. Robot, elle va profondément me manquer et sa dernière saison va très certainement laisser une marque dans mon petit coeur de sériephile.
Avec cette dernière saison, Mr. Robot rentre définitivement dans la liste de mes séries préférées. Avant elle était dans la liste des séries que j’aime beaucoup. La nuance est importante. Les trois saisons précédentes, aussi excellentes soient-elles, servent de tremplin à cette ultime saison à la maitrise parfaite de bout en bout. Peut-être qu’elles étaient tout aussi parfaites mais que pour différentes raisons je n’ai pas pu le remarquer.
Peu importe. Je l’ai remarqué pour la saison 4. Je l’ai remarqué avec l’épisode 5 presque entièrement sans dialogues. Je l’ai remarqué avec les actes de l’épisode 7 menant à cette révélation inattendue. Avec toutes les révélations de la saison. Egalement avec la fin de Tyrell dans l’épisode 4. Avec les titres des épisodes aussi d’ailleurs. Le Père Noël. Toute l’histoire de Dominique et sa conclusion, cette intelligence de nous faire croire à une happy end romantique avec Darlene pour nous ramener à la réalité. Le talent des acteurs et des actrices, je pense en particulier à Carly Chaikin (Darlene), Grace Gummer (Dominique) et Elliot Villar (Vera). Oui, Rami Malek aussi. Le talent de Sam Esmail pour la mise en scène, le soin apporté au cadrage, la réalisation tout simplement et l’écriture. Cet autre monde dans la tête d’Elliot, les dernières révélations. Cette émotion. Cette fin. Surtout cette fin.
Cette fin qui laisse une sensation de vide lorsque le générique final se termine. Une sensation qui te fait réaliser que tu viens de terminer une série importante pour toi, plus importante que tu le pensais. Une sensation qui te pousse à écrire pour la partager. Même si c’est confus, pas structuré et que ça n’a pas de sens.
Il y a beaucoup de bonnes fins de séries. Autant que des mauvaises. Mais des fins parfaites qui ne laissent aucun regret, aucune once de déception, juste la satisfaction, l’émotion, les larmes éventuellement, il n’y en a pas tant que ça.
Je pourrais en faire une liste sans trop réfléchir.
J’en fais une liste sans réfléchir.
The Shield. Justified. 12 Monkeys. Battlestar Galactica. Stargate Universe. Devilman Crybaby. Friends. Person of Interest. Supernatural. Mr. Robot.
J’en ai cité 10. Je ne l’ai réalisé qu’après, en relisant. Ce sont juste les 10 qui me sont venues le plus naturellement à l’esprit alors on peut dire que je les considère comme mon top 10 des fins parfaites. Un top désordonné. Je ne veux pas y réfléchir plus que ça. Je préfère que ça reste comme ça. C’est très bien comme ça.
J’utilise beaucoup trop « ça ».
En regardant les saisons 3 et 4, je pensais écrire une critique ou des articles de reviews des épisodes. Les brouillons allaient dans ce sens. Finalement, c’est cet article que vous avez. Je l’ai écrit à chaud quelques minutes après avoir terminé la série. C’est confus, pas structuré et ça n’a pas de sens. C’est très bien comme ça.
Et maintenant ? C’est simple, maintenant je vais rentrer dans cette phase qu’on connait tou.te.s après la fin d’une série importante. Je ne saurai pas quoi regarder, quoi continuer. Rien ne me fera vraiment envie pendant quelques temps. Je me rabattrai surement sur une série procédurale, le genre pas désagréable à suivre mais pas mémorable, presque interchangeable. Ou alors sur des films, beaucoup de films pour changer de format. Ou encore un rewatch pour la sécurité. Avant de trouver une nouvelle série qui pourrait compter, compter plus que les autres et peut-être qu’avec un peu de chance dans quelques mois elle m’aura donné envie d’écrire un autre texte comme celui-ci. Dans l’immédiat, j’en doute mais je sais bien que ça arrivera. C’est comme ça à chaque fois, comme après les 9 autres séries aux fins parfaites que j’ai cité plus haut et comme avec beaucoup d’autres aux fins imparfaites mais qui ont pourtant compté pour moi.
J’ai l’impression de parler de la fin d’une relation. C’est un peu le cas.
C’était un peu confus, pas vraiment structuré et ça n’avait pas beaucoup de sens.
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